[ FRANKLINAZZI ] CENTRE DE LA FRANCOPHONIE DES AMERIQUES | QUEBEC

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concours : lauréat
maîtrise d'ouvrage : ministère de la Culture et de la Communication + ministère des Affaires Etrangères + EMOC (Etablissement public de maîtrise d'ouvrage des travaux culturels)
maîtrise d'ouvrage déléguée : Ubifrance
maîtrise d'ouvrage déléguée : Société Immobilière du Québec SIQ
architecte mandataire : Franklin Azzi Architecture
design meubles spécifiques : Robert Carr
mise en lumière : Patrick Rimoux
architecte d'opération : Simon-Pierre Fortier, agence Boudreau Fortier
bureau d'étude technique : MC Pro_Frédéric Wagner
bureau d'étude structure Québec : Eric Boucher, EMS ingénieurie
bureau d'étude Fluide électricité : Simon Lacasse, BPR inc.
bureau d'étude structure : Arches Etudes
images de synthèse : Guillaume Hannoun
superficie : 430m²
date de livraison : octobre 2008
activité : équipement culturel _Centre de la Francophonie des Amériques
lieu : Québec, Canada

Mise en lumiere extérieure du Bâtiment : copyright Patrick Rimoux

Images de synthèses et plans

La francophonie ? Une maison de 200 millions de personnes.
Son ciment ? La langue française.
Loin d’un concept abstrait, la francophonie est la conscience de partager non seulement une langue mais une culture, des cultures singulières ; Cette conscience d’une culture commune ne saurait souffrir de mélancolie ; les temps changent, la langue évolue, l’écriture architecturale également. Ainsi, au-delà du folklore, ce projet s'applique à donner un sens et une forme à l'idée de francophonie.

En son sein, les trois niveaux accueillent les différents programmes propres au Centre de la Francophonie des Amérique ; chaque niveau, tout en conservant une grande flexibilité, se tourne vers une activité ou une fonction.
• Sous-sollire - écrire salle d’exposition, de consultation
• Rez-de-chausséepartager accueil – boutique – réception
• Premier niveauparler-écouter-regarder espace audio-visuel polyvalent

Le Centre de la Francophonie des Amérique est donc le lieu de l'échange, un lieu où trois temps cohabitent : Le temps de la rencontre qui nécessite des espaces flexibles, le temps du partage qui nécessite des lieux ouverts et accessibles et enfin le temps de la pédagogie qui nécessite des espaces autonomes.

Le projet s’inscrit avec attention dans l’enveloppe historique du bâtiment et par contraste, la met en valeur ; il s’est intéressé à la conception d’une enveloppe technique et structurelle qui puisse libérer les volumes intérieurs, une enveloppe servante, une peau, qui assure le lien et la cohérence entre ces trois niveaux et ces trois temps. Masquant l'exo-squelette des renforts structurels et intégrant l'ensemble des techniques et des réseaux (son, lumière, image, électricité, thermique, etc.), la façade intérieure du bâtiment devient intelligente et interactive.

Cette peau permet ainsi une grande modularité de l’environnement scénographique. De couleur noire, elle est l’envers de l’enveloppe physique tourné sur la ville, l’envers d’un quotidien, au même titre que l’envie d’écrire devant une page blanche, ce volume noir est une invitation à découvrir de nouveaux univers, c’est aussi l’image du fond de scène d’un lieu de spectacle ou encore celle de la boite noire de l’illusionniste, lieu de tous les possibles, d’invitation au rêve et à un voyage allégorique dans les mondes de la francophonie.

De ce fond noir se détache les éléments programmatiques, que ce soit bien sûr la mezzanine habillée d’une étrange carapace, espèce de chrysalide, témoignant de la métamorphose, mais également la banque d’accueil au rez-de-chaussée, tel un iceberg tabulaire aux lueurs bleuâtres de la banquise, le vestiaire rouge, le bar à journaux ou encore, au plafond, la carte des mondes francophones qui discrètement s’efface pour refléter les activités et sortir ainsi de ses limites physiques à travers la profondeur de la nef.

L'aménagement s‘emploie à révéler la qualité des lieux comme une interface entre le bâtiment existant, la flexibilité des espaces et l’autonomie nécessaire ; le Centre de la Francophonie des Amérique n’est pas une architecture de la représentation, mais une architecture pour la représentation. Cet aménagement, legs de la France à l'occasion du 400ième anniversaire de la ville de Québec, s'invite comme un trait d’union entre les époques, les espaces et les usages.

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